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Kitty-ouan' sur la grande bleue.
Par zillibu dans La Semaine du golf 2011 ou le Kitty-ouan sur la grande bleue. le 29 Octobre 2012 à 13:01La nuit a été super, pas trop froide, pas trop d'élimination de liquide, rasé et déssalé, bref le bonheur!
Se réveiller à l'aube ( 7 h tout de même, ca fait une nuit de 9 h ) se faire le café gentiment, le kitty-ouan' se dandine doucement sous l'action de nos poids respectifs, d'un bord sur l'autre, le pied quoi.
La lumière au lever du soleil est magnifique. Le soleil renforce la luminosité du blanc des coques.
L'air, malgré une humidité relative importante, a bien ventilé les odeurs accumulées pendant 2 jours.
C'est frais et dispo que nous hélons la navette pour participer au brieffing. Très court on passe entre Port Blanc et l'île aux moines pour franchir le goulet.
C'est le dernier jour, le jour de la grande parade.
Au breeffing, le chef de flotte annonce que tous les bateaux dont les skippers sont en capacité de sortir du Golfe pourront le faire entre 11h et 14h30 afin de revenir pour l'entrée du flot et la grande parade.
C'est donc aujourd"hui que Kitty-ouan' navigue sur la grande bleue.
Rapidement, presque frénétiquement le rappel des équipages s'accélère et les navettes sont prises d'assault. Nous attendons le troisième tour pour se faire embarquer jusqu'au Kitty-ouan'.
Les Sinagos quittent leur nid avec au moins 10-12 personnes à bord.
Les voiles hissées nous tirent mollement dans cette brise matinale. La flotille des grands bateaux est partie tôt de Vannes et nous cotoyons les côtres qui avaient défilé la veille devant l'anse de Port Anna.
L'équipage est serein, nous passons les iles dont les noms sont de moins en moins ésotériques, presque reconnues avant de les doubler.
Nous glissons devant ceux qui par faute d'un excès de tirant d'eau n'ont pu accèder à Vannes .
Les thoniers glissent doucement en s'aidant au moteur dans cette brise trop faible pour tenir les impératifs de passage du goulet de Morbihan.
Nous admirons le "vol" du corbeau .... Le " Corbeau des mers" .....
°°°°(deuxième nom du cormoran). Ce "Corbeau des mers" qui avait mené les hommes de l'ile de Sein au Général de Gaulle après son appel du 18 juin. Ces hommes qui ont repésenté le tiers des effectifs de l'armée naissante de la France qui continuait le combat... Là on devrait entndre la marseillaise ....
Une attention en passant devant la petite chapelle de l'île BOEDIC ( enfin je crois) avant le baptème salé!
Les misainiers crapahutent lentement mais sûrement , la gestion du flèche laisse parfois à désirer.
La meute se dirige vers Port Blanc, point de passage obligé.
Les motonautes sont de sortie et passent avec nous les îles Logoden et Drenec
Accompagnés par de vieilles dames toutes pimpantes.
Derrière la pointe du Trech et devant Port Blanc une forêt de mâts et de vergues s'animent. Il est 10 h passées.
Une fois les invités embarqués les grands navires font route au moteur vers le goulet.
Une fois passé Port Blanc nous longeons BERDER où un contrôle jumelle nous fait dévouvrir les camions FR3 en bout de jetée. en train d'installer la camera pour le reportage de l'après midi.
En descendant pendant la grande parade, on se promet de revenir se faire filmer à la descente.
Le Goulet de la Jument 'effectue à l'aide d'un courant molissant.
Décidés à bien faire les choses, nous avons réinstallés la carte.
Ca y est, on y es t !!!! L Le goulet est passé , on est sur la grande bleue. Tout à l'attention au spectacle des voiles , nous descendons plein sud en passant devant l'entrée du Crouesty.
Derrière nous, la sortie du goulet est déjà loin. Les cathédrales de voiles se disséminent sur une mer gris-bleue, photographiées sous toutes les coutures des zodiacs et autres embarcations surchargées. La chaleur brumeuse de cette mi-journée estompe les silhouettes des grands voiliers.
Vent de travers, calé sur ses rondeurs Kitty-ouan' trace sa route sur l'atlantique à 5 noeuds. ... L'angle de la barre me perturbe et me fait me concentrer sur le règlage des voiles.
Derrière la mer
Devant la mer ......
Le bateau est "heureux" et le capitaine prépare une salade de fête. Nous mangeons en mer: salade de mais, thon, tomate et épices avec biscotte dans des bols ( cadeaux de ma femme). Une pomme et carré de chocolat avec le café. L'équipage n'est-y pas dorloté!
Les rencontres se succèdent.
Les vieux passent au vent....
des plus jeunes ....
A notre vent, puissant et rapide au débridé, un magnifique côtre sous foc et trinquette nous taille des croupières, SUPERBE!
Le " Corbeau des mers" nous rattrape aussi sous le vent.
Le " Corbeau des mers" °°°°(deuxième nom du cormoran). Ce "Corbeau des mers" qui avait mené les hommes de l'ile de Sein au Général de Gaulle après son appel du 18 juin. Ces hommes qui ont repésenté le tiers des effectifs de l'armée naissante de la France qui continuait le combat... Là on devrait entndre la marseillaise ....
C'est pas le tout mais il faut déjà rentrer. Cinq miles tout de même sur la grande bleue. Il est 13 h30 et il ne faut pas rater le début du défilé, le mélange des flotilles, la récompense suprême.
Nous repassons le goulet avec le début du flot. Certains sortent encore en rasant les cailloux du goulet.
Les rives commencent à se couvrir des short et tee shirt bariolés des spectateurs de la fête de la voile qui s'annonce.
L'équipage s'affaire au pied de mât. Rapide et professionnel, il affale les voiles en des temps reccords, après ces 3 jours d'entrainement. Nous passerons au moteur et foc le goulet.
La prise de bouée s'effectue sans souci et nous profitons du soleil et des arrivées en spectateurs attentifs.
Une famille de skellig vient s'accoupler autour de notre bouée. Un lougre, un sloop et un misainier montrent l'étendu des gréments possibles de la gamme.
Les marguerites fleurissent et enflent au fur et à mesure des arrivées des flotilles. Le point de départ, c'est ici.
Les basques passent et repassent en ramant toujours énergiquement. Ils reviendront chez eux en racontant à leur admirateurs :" le courant de la jument c'est même pas du pipi de chaton basque".
"Si si regarde la voile bleue, c'est la "rieuse", le grand échalat à la barre, avec la casquette bleue, c'est Riguidel."
Et bien non, la voile n°56 c'est bien la "rieuse", le guépard du bonhomme mais avec ses 80-82 balais, il s'est fait porter pâle. Le porte casquette nous envoie malgré tout des signes la main, fier peut être, d'avoir été pris pour le grand homme.
C'est la fête sur le port mais nous n'irons pas découvrir les animations, le timing nous semble un peu juste avant le départ pour la grande Parade. Nous ne voulons surtout pas rater l'envolée des voiles.
14 h - Avant la ruée nous faisons des ronds dans l'eau entre les lignes de bouées et la" Grande truie" qui délimite la zone de mouillage de l'anse de Port Navalo
FIN: la suite " la Grande Parade"
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