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La grande Parade
Par zillibu dans La Semaine du golf 2011 ou le Kitty-ouan sur la grande bleue. le 1 Novembre 2012 à 12:59C'est parti pour ce dixième anniversaire de la Parade.
Nous passons la grande Truie retenant depuis 1 heure la meute. Elle s'égaye enfin à la rame, à la voile ou au moteur.
Compte tenu de la quantité d'embarcations sur l'eau je trouve plus prudent de garder le moteur en marche afin de réagir le plus rapidement possible. Je garde en mémoire le bout dehors fracassé vu à Port Anna.
Dans une luminosité intense sans soleil, les dériveurs nous collent au safran.
Tout le monde est là sur la pointe de Bilgroix pour admirer le Kitty-ouan'.
Ceux qui l'ont déjà vu repartent chez eux dans la foulée, le reste est nettement en dessous.
Les zodiacs de sécu ont beaucoup de mal à gérer les spectateurs sans gène, venus admirer ce qu'ils ne peuvent comprendre. Ils slaloment entre les voiliers et les petites embarcations dans le courant à des vitesses qui mettent parfois les listons au dessous de l'eau. Ce sera un problème constant tout au long de cette journée.
Les photographes sont nombreux sur l'eau.
Les zodiacs font la police et sécurisent les alentours des gros thoniers faiblement manoeuvrant dans les courants.
Un beau mic mac de voile et un mikado de mâts.
La point sud de l'île de Berder est couverte de monde, au spectable devant les remous toujours impressionnants du goulet de la jument.
Ici encore les " traine couillon" déambulent au moteur entre les " semainiers".
Un Guépart fait du Lof au Penduick
Le côtre " La belle Iloise" fait sa belle devant les caméras Fr3 sur la jetée de Berder.
"Jeux d'eau" devant la caméra...
J'étais pourtant sûr qu'il nous filmait? Impossible de retrouver la moindre trace de bout de film du Kitty-ouan'
Tout le monde est heureux et pensif autour de nous.
Le soleil revient episodiquement donner de la chaleur et les chapeaux sont de rigueurs.
Les anciens sont parfois à 2 coques.
Les spectateurs du premier rang dérivent au fil du courant avec les participants.
Les dériveurs virevoltent autour les navires à sec de voiles.
Les rameurs essayent de distancer la douane. Vu le tour de taille des certains bras des rameurs ils ne sont surement pas blancs de chez blanc..
La pression environnementale incite les grands voiliers à amener la toile.
Les yoles sont à la fête et nous passent facilement dans ce temps quasi dépourvu de vent.
La douane veille ...
L'affalage continue....ils sont bien nombreux sur le pont aux esclaves.
Encore une bizarrerie nautique, le bateau qui roule sur la route. A moins que ce soit une nouvelle protection et adaptation des bouts dehors pour un environnement surchargé.
Toujours en beauté, un côtre passe ...
Un requin HAY, nouvelle formule du " shark" ...
Là c'est sûr, il filme de Kitty-ouan'!!!
Après le goulet de la jument nous avons tous récupéré un peu d'espace.
Les costumes sont de sortie
C'était pas très large tout de même.
Les pagueyeurs vont se faire engueuler par les zodiacs car trop entreprenants pour les étraves des 2 et 3 mâts; ils disparaissent très vite à la vue des pilotes sous les beauprés.
La pointe ouest de l'Ile aux Moines est elle aussi surchargée de sprectateurs?
Une yole fait du "rab" en remontant entre les bouées.
et vient à la rencontre de sa copine.
Les avirons sont souqués fermement sur ce sail "plan Francois Lelièvre"
Un Guépard nous tanne et nous dépasse facilement.
ILs sont tous là pour nous, on en pleurerait.
Nous bifurquons rapidement vers les boués d'accueil. Trois flottilles devant sortir de l'eau à Port Blanc , on nous a conseillé de ne pas arriver trop tard.
Echangerai 1 breton et 1 normand contre équipière blonde .....
Mais qui voilà , le Penhir de François Vivier skippé en famille. Le Père et le fils sont reconnaissables aux chapeaux. Ils cherchent une place je leur propose de s'amarrer.
Refusant ils me montrent leur.... dos.
Les "furtifs" passent entre les corps morts surchargés.
Un corsaire bois vient se mettre à couple. 5.50 mètres aussi mais tout est différent.
Des ilures des ebihens et des stirven s'amassent à la pelle autour des bouées. A cinquante mètres le " Norvegian Girl" s'accroche.
Le bruit nous ramène très vite au Kitty-ouan' afin de profiter de cette dernière soirée sur le bateau. Le coucher de soleil nous accueille et nous accompagne 2 heures durant.
La dernière douche sur le pont et un peu de lessive. Comparé au Corsaire nous apprécions vraiment la largeur de coque du Kitt-ouan'
La nuit est parfaite. Au matin un superbe côtre, véritable "tour Eiffel" de cordage, nous renvoie une image du passé d'à peine 150 ans .
un coup de Zodiac et Patrice qui a fait l'aller et retour avec sa voiture et nous emmène chercher la remorque et la voiture.
C'est la sortie de l'eau. Il y a toujuours les pressés et les plus rapides. les remorques bouchonnent sur la rampe.
Les guitounes des pompiers, de la gendarmerie et de la croix rouge sont en train d'être démontées. Les zodiacs sont rincés avant d'être pliés sur les remorques.
Kitty-ouan' est sorti de l'eau assez facilement mais la base du moteur frotte et le support moteur en contre plaqué se fend et s'arrache en craquant dans un bruit qui fait mal au coeur. Il y aura du boulot avant de la remettre sur l'Erdre.
Mon équipage assure l'attelage avant d'aller manger. Le resto sur la jetée du port nous accueillent avec un plat de moules du meilleur effet. C'est Patrice qui régale.
Deux petites heures suffisent à ramener Kitty-ouan' à Sucé sur Erdre où nous le laissons sous bâche avant de repartir pour Paris.
Le numéro 129 de la troisième flottille est au repos.
Voilà c'est fini le "baptème de la grande bleue."
Cette semaine du Golfe sous le soleil fut un moment formidable. Merci à tous ceux qui ont participé à l'organisation des réjouissances.
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